Il ne fait pas bon être banquier en Islande...
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Esempi da seguire. L’Islanda comincia ad arrestare i suoi banchieri. Poichè non fa parte dell’euro, l’Islanda ha potuto fare default sul debito, e adesso tratta una ristrutturazione del debito stesso coi creditori (inglesi e olandesi). Da piccolo ma vero Stato sovrano, ha imposto il controllo sui movimenti di capitali esteri. Ha svalutato, e per questo la disoccupazione da crack è minore del previsto (9% rispetto al 10 previsto ufficialmente), la contrazione della sua economia è anch’essa minore di quanto aveva predetto il Fondo Monetario. 

Arrestations, mandat d'arrêt international, annonce mercredi d'une plainte pour détournement de deux milliards de dollars: les banquiers islandais tenus pour responsables par l'opinion publique de l'effondrement de l'économie du pays en 2008 sont rattrapés par la justice.

Les banques Kaupthing, Landsbanki et Glitnir en faillite ont été nationalisées en octobre 2008 et, depuis, leurs dirigeants et propriétaires vivaient confortablement, souvent à l'étranger.

Mais les choses ont commencé à mal tourner pour eux avec la publication le 12 avril d'un rapport parlementaire accusant les principaux actionnaires d'avoir abusé de leur position en touchant des prêts «inappropriés».

Mercredi, les administrateurs de Glitnir ont annoncé avoir porté plainte le 11 mai devant la cour suprême de l'Etat de New York pour réclamer 2 milliards de dollars, affirmant que la banque avait été «dévalisée de l'intérieur».

La plainte vise en premier lieu l'ancien actionnaire principal Jon Asgeir Johannesson, mais également ses «complices»: l'ancien directeur exécutif Larus Welding, l'ancien président Thorsteinn Jonsson et «d'autres anciens directeurs, actionnaires et tierces parties liées à M. Johannesson, pour avoir frauduleusement et illégalement détourné 2 milliards de dollars de la banque».

Avec eux sont assignés le cabinet d'audit PricewaterhouseCoopers (PwC) pour avoir «permis et aidé la dissimulation de ces transactions frauduleuses (...) qui, au bout du compte, ont conduit à l'effondrement de la banque en octobre 2008».

Une chasse aux banquiers irresponsables

Dans sa plainte, Glitnir dit démontrer comment «une cabale d'hommes d'affaires menés par M. Johannesson a conspiré pour détourner systématiquement des fonds de la banque Glitnir afin de renflouer leurs entreprises en faillite».

La banque dit avoir fait geler par un tribunal de Londres les actifs internationaux de M. Johannesson, «y compris deux appartements dans le quartier huppé de Gramercy Park, à Manhattan, qui lui ont coûté environ 25 millions de dollars».

Selon Glitnir, M. Johannesson est domicilié en Grande-Bretagne où il occupe plusieurs postes de direction, notamment chez «deux des détaillants les plus connus de Grande-Bretagne, Iceland Foods et House of Fraser».

Les premiers à être inquiétés ont été les dirigeants de la Kaupthing: quatre ont été arrêtés depuis jeudi à Reykjavik où ils étaient venus en provenance du Luxembourg répondre aux questions du procureur qui enquête sur la faillite des trois banques.

Il s'agit l'ancien PDG Hreidar Mar Sigurdsson, de l'ex-PDG de la branche luxembourgeoise Magnus Gudmundsson, de l'ancien PDG de la branche islandaise Ingolfur Helgason et de l'ancien directeur de la banque chargé des risques Steingrimur Karason.

Tous les quatre résident au Luxembourg où ils sont associés dans un cabinet de conseil qu'ils ont créé.

Le président du conseil d'administration de la Kaupthing de 2003 à 2008, Sigurdur Einarsson, a refusé de répondre à l'invitation du procureur Olafur Hauksson et fait maintenant l'objet d'un mandat d'arrêt d'Interpol.

«Je suis absolument sidéré par les dernières informations. Je suis surpris que des gens soient arrêtés à leur arrivée en Islande», déclare M. Einarsson à Frettabladid, seul média à avoir réussi à le contacter.

«Je ne jouerai pas, de ma propre volonté, dans cette mise en scène dont le but semble n'être que d'apaiser le peuple islandais», affirme cet homme de 49 ans qui réside à Londres.

«Je vais tester les droits de l'homme dont je jouis ici en Grande-Bretagne et je ne viendrai pas (en Islande) dans ces conditions, sans y être forcé», conclut-il.

Source >  Liberation

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