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Saad Hariri et l'ambassadeur libanais à l'ONU à New York, le 7 janvier 2011.
Hezbollah e i suoi alleati
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Egregio direttore,

ho letto una quantità di titoli come quello che le mando (di Le Monde): “Hezbollah e i suoi alleati fanno cadere il governo del Libano”. Ma non si dice mai chi siano questi “alleati”. Dai giornali, avevo sempre tratto l’impressione che Hezbollah fosse isolato nello stesso Libano, unico partito estremista filo-iraniano ed anti-occidentale. Invece adesso salta fuori che hanno degli “alleati”, con cui avevano 11 ministri in un governo di 38. Ma insomma, chi sono questi alleati? Al Qaeda?



Già, ho notato anch’io questa reticenza corale. Gli alleati di Hezbollah sono la maggior parte dei cristiani maroniti, i quali si riconoscono nel partito del generale Michel Aoun, già difensore del Libano contro la Siria. Ecco perchè i nostri media, come se avessero ricevuto un ordine, restano vaghi sugli “alleati di Hezbollah”: la realtà sul terreno contrasta troppo con l’ideologia e la propaganda dello “scontro di civiltà” che si vuol promuovere in Medio Oriente. Insieme, Nasrallah e Aoun avevano 11 ministri nel governo di coalizione, e insieme li hanno ritirati quando sta per essere emessa la sentenza del tribunale speciale per l’assassinio di Rafik Hariri: assassinio addebitato alla Siria, adesso si vuole addebitare appunto a Hezbollah. Il perchè lo ha detto un lettore israeliano “Zonek” su Le Monde: “Hezbollah apparirebbe in piena luce per quello che è: un partito estremista, che non ha legittimità in Libano, e che deve essere disarmato e disciolto per il bene di tutti coloro che sostengono la democrazia e la pace”. Capisce quindi il valore altamente patriottico ed etico della decisione del generale Aoun di schierarsi coi suoi cristiani a fianco di Hezbollah: dice che Hezbollah non è isolato, e ne riconosce la piena legittimità come rappresentante della componente sciita, in un Libano unito al di là delle diversità religiose. Aoun riconosce pienamente anche la legittimità di avere una propria milizia armata (cosa che Usa, Israele e i loro satelliti in Libano contestano), in quanto è stata solo questa milizia a difendere il Libano deall’invasione israeliana del 2006 (gli ufficiali dell’armata libanese “regolare”, sunniti, fraternizzavano con gli israeliani, convinti che avrebbero avuto facile vittoria, e liquidato gli sciiti). L’amicizia fra i cristiani ed Hezbollah si è cementata durante quell’invasione, quando il generale Aoun ha chiesto a chiese e monasteri maroniti di aprire le loro porte alle famiglie sciite sfollate o bombardate: un atto di solidarietà che Nasrallah non ha dimenticato. Di seguito l'articolo di Le Monde.

Maurizio Blondet



Liban : le Hezbollah et ses alliés font tomber le gouvernement

Le Liban connaît une nouvelle grave crise politique. Les dix ministres du Hezbollah et des partis alliés dans la coalition du 8-Mars ont claqué la porte du gouvernement d'union nationale, mercredi 12 janvier, pour protester contre la mise en place du tribunal de l'ONU sur la mort de Rafic Hariri. La démission d'un onzième ministre, non membre de la coalition du Hezbollah, provoque la chute du gouvernement de Saad Hariri. Selon la Constitution, le gouvernement, qui compte actuellement trente ministres, s'effrondre si plus d'un tiers de ses ministres se retirent.

A l'issue d'une rencontre entre le président américain Barack Obama et le premier ministre Saad Hariri à Washington, la Maison Blanche a affirmé que le retrait du Hezbollah du gouvernement libanais montrait "sa propre peur et sa détermination à bloquer" les institutions. Saad Hariri a aussitôt décidé d'abréger sa visite aux Etats-Unis pour regagner son pays via Paris, où il doit s'entretenir jeudi avec Nicolas Sarkozy.

De son côté, la présidence française a annoncé que le chef de l'Etat s'était entretenu avec son homologue syrien "des développements intervenus au sein du gouvernement libanais". Nicolas Sarkozy "a réaffirmé son soutien aux autorités et aux institutions libanaises" et "souhaité que la concertation internationale contribue à aider les Libanais à surmonter cette phase délicate dans le plein respect des institutions démocratiques libanaises, de l'indépendance du Liban et de ses engagements internationaux", précise un communiqué.

Le tribunal Hariri dans la ligne de mire. La démission du bloc du 8-Mars trouve sa source dans les accusations que devrait lancer les prochains jours le Tribunal spécial pour le Liban (TSL). Le Hezbollah s'attend que certains de ses éléments soient mis en accusation par le TSL dans le meurtre en 2005 de l'ancien premier ministre libanais Rafic Hariri. Le parti chiite avait donné un délai "de quelques heures" au gouvernement de Saad Hariri pour prendre une décision concernant "ce tribunal qui divise le pays". Mais Saad Hariri est actuellement en visite à l'étranger. Il était d'ailleurs à Washington, avec Barack Obama, quand il a appris la démission des ministres du bloc du 8-Mars.

En clair, le Hezbollah attendait de la part du premier ministre et de sa coalition, le bloc du 14-Mars, un désaveu du tribunal spécial. Le bras de fer dure depuis la constitution du gouvernement entre Saad Hariri, qui refuse tout compromis sur le tribunal, et le parti chiite, qui accuse cette instance d'être "à la solde d'Israël et des Etats-Unis" et de s'être basé sur de "faux témoins".

Saad Hariri en position délicate. "Le 'timing' de l'annonce de la démission est symbolique car ils (le Hezbollah et ses alliés) veulent que M. Hariri se réunisse avec M. Obama en tant qu'ex-premier ministre", a affirmé à l'AFP Moustapha Allouch, membre du conseil politique du mouvement de M. Hariri. "Mais ils veulent surtout que cette annonce soit une claque pour les Etats-Unis", a-t-il ajouté.

"Tous leurs scénarios visaient à faire plier M. Hariri pour qu'il désavoue le tribunal, et quand ces scénarios ont échoué, ils ont déclaré une guerre politique contre lui aujourd'hui", a affirmé de son côté à l'AFP Mohammad Rahhal, ministre de l'environnement proche du premier ministre. "Le but de cette démission est de paralyser l'Etat en vue de détruire le tribunal international", a-t-il estimé, ajoutant que "ces tentatives n'aboutiront pas".

Saad Hariri était à Washington, avec Barack Obama, quand il a appris la démission des ministres du bloc du 8 Mars.

Saad Hariri était à Washington, avec Barack Obama, quand il a appris la démission des ministres du bloc du 8 Mars.REUTERS/JASON REED

L'impasse actuelle rappelle celle de 2006, lorsque les six ministres du Hezbollah et de leurs alliés avaient démissionné du gouvernement de Fouad Siniora, un proche de Saad Hariri, sur fond de crise sur le partage du pouvoir et des divergences concernant l'établissement d'un tribunal international pour juger les assassins de Rafic Hariri. Cette démission avait provoqué une crise de près de deux ans et mis le pays au bord d'une nouvelle guerre civile en mai 2008, avec des affrontements jusqu'au cœur de Beyrouth entre les partisans de M. Hariri et ceux du Hezbollah (près de cent morts).

L'échec de la médiation internationale. L'Arabie saoudite, qui soutient Saad Hariri, et la Syrie, qui soutient le bloc du 8-Mars, ont tenté en vain de trouver un compromis pour apaiser les tensions.

Mais le Hezbollah et ses alliés accusent le premier ministre libanais d'avoir empêché un accord, sous pression de Washington. Mohammad Fneich, ministre du Hezbollah, a directement accusé les Etats-Unis d'entraver les efforts saoudiens et syriens. "Des efforts arabes nous offraient la chance de travailler d'une manière positive. Ces efforts n'ont pas abouti en raison de l'intervention américaine", a-t-il dit.

Source > 
Le Monde



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