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En Allemagne, des élus de Die Linke sont rattrapés par leur passé à la Stasi
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In Germania, esponenti della “nuova sinistra” Die Linke risultano essere stati spie della STASI, delatori dei propri concittadini. Insomma, i soliti comunisti in maschera

L'Allemagne, une fois encore, est rattrapée par son passé. Vingt ans après la chute du mur de Berlin, le Land de Brandebourg, dans l'ex-RDA, est devenu le théâtre d'un psychodrame politique : plusieurs élus du parti de la gauche radicale Die Linke, partenaire de la nouvelle coalition gouvernementale, ont dû démissionner coup sur coup suite à la révélation de leur collaboration avec la Stasi, l'ancienne police politique communiste. Ils avaient jusqu'ici omis de faire connaître cette page sombre de leur "curriculum vitæ", comme ils sont normalement tenus de le faire.

Arrivés en tête aux élections régionales de Brandebourg fin septembre, les sociaux-démocrates (SPD) avaient décidé de former un gouvernement avec Die Linke ("La Gauche") plutôt que de poursuivre leur cohabitation avec les chrétiens-démocrates (CDU). Un geste d'abord motivé par l'excellent score obtenu par la gauche radicale (29,5 %). Telle coalition dite "rouge-rouge" n'existe actuellement que dans la ville-Etat de Berlin.

Mais la nouvelle alliance a sérieusement du plomb dans l'aile. Depuis plusieurs semaines, les révélations se multiplient à propos d'anciens "informateurs inofficiels" siégeant au parlement régional. Ces "IM" qui ont, des années durant, renseigné la Stasi. "IM Marisa", par exemple, un nom de code désignant Gerlinde Stobrawa, 60 ans, vice-présidente du Parlement du Brandebourg : selon des documents issus des archives de la Stasi, l'ancienne fonctionnaire de l'Est aurait épié ses collègues à partir de 1987 pour le compte de la police secrète. L'élue a démissionné de ses fonctions, le 30 novembre.

La députée Linke Renate Adolph a elle aussi spontanément jeté l'éponge, après avoir reconnu sa collaboration avec les services d'espionnage est-allemands. Quelques jours plus tard, vendredi 4 décembre, Gerd-Rüdiger Hoffmann - dit "IM Schwalbe" - a accepté de se retirer du groupe parlementaire sous la pression de son parti.

L'affaire a suscité dans l'opposition de droite et à Berlin un déluge de critiques à l'égard du social-démocrate Matthias Platzeck, le chef de gouvernement du Land. C'est lui qui, à l'issue des régionales, a tendu la main à Die Linke. Le parti compte dans ses rangs nombre d'héritiers du communisme est-allemand. M. Platzeck se posait en partisan de la "réconciliation" politique, vingt ans après la disparition de la RDA.

Vendredi, il a tenté de se justifier lors d'une session solennelle au Parlement. "Il ne s'agit pas d'une crise du gouvernement, a-t-il affirmé, mais d'une crise de l'intégrité morale et politique de certains membres du Landtag." Le ministre-président a réclamé que soit mené un examen plus strict du passé "Stasi" des élus du Brandebourg.

Ce type de contrôle a été effectué dans certaines administrations à l'Est, mais les cercles politiques ont généralement été laissés à l'écart. Tout comme la RFA s'est construite après guerre en intégrant d'anciens nazis, la plupart des Länder d'ex-RDA ont préféré ne pas être trop regardants sur le passé des fonctionnaires et du personnel politique après la réunification.

La collusion de membres de Die Linke avec la Stasi fait régulièrement polémique. Même l'un des fondateurs du parti, le charismatique Gregor Gysi, est soupçonné par les autorités d'avoir collaboré pendant dix ans avec l'ex-police secrète. Aujourd'hui chef du groupe parlementaire, il nie farouchement.

Ces liens troubles expliquent en partie la répugnance du SPD à faire alliance avec Die Linke au niveau fédéral. Le nouveau chef de file des sociaux-démocrates, Sigmar Gabriel, s'est soigneusement tenu à l'écart des débats suscités par l'affaire de Brandebourg.

Marie de Vergès

Source >
  Le Monde | 7.12


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