(1) Les récentes déclarations de l'ancien secrétaire d'Etat au
trésor de G. W. Bush, Hank Paulson, selon lesquelles la Russie et la
Chine auraient comploté pour faire chuter Wall Street à l'automne 2008
illustrent le degré de méfiance qui habite désormais les grands acteurs
globaux. Source :
DailyMail,
29/01/2010
(2) Depuis quatre ans, notre équipe expose régulièrement les
aberrations du système de mesure du PNB US ; nous ne reviendrons donc
pas ici sur cet aspect très « grec » des statistiques américaines. Pour
ce qui est de l'évolution de l'économie américaine dans les prochains
mois, il suffit de constater que l'indice sectoriel du tonnage des
transporteurs routiers est en chute libre en Janvier 2010, comme il
l'avait été en fin de premier semestre 2008. Source :
USAToday,
11/02/2010
(3) Voir le graphique ci-dessous pour ramener le « cas grec » à de
justes proportions en matière de PIB de la zone Euro.
(4) Et dont le GEAB souligne la nécessité depuis quatre ans, ainsi
que le large soutien public (à plus de 90% en moyenne d'après les
GlobalEuromètres mensuels) dont bénéficierait une gouvernance économique
de la zone Euro.
(5) Nous rappelons à ce sujet que le GEAB n°33, au Printemps 2008,
avait été l'un des rares médias a dénoncer le caractère mensonger et
manipulateur de la grande peur d'un « tsunami bancaire » venu d'Europe
de l'Est et qui était supposé emporter le système bancaire de la zone
Euro. A l'époque, l'Euro avait plongé à des niveaux bien plus bas que
ceux d'aujourd'hui … pour se relever quelques semaines plus tard. Nous
invitons d'ailleurs ceux qui souhaitent bien comprendre la situation
médiatique actuelle à relire le communiqué public du
GEAB
N°33.
(6) Et le fait qu'un Français soit à sa tête ne change rien à
cette situation.
(7) Sources :
Le
Figaro, 12/02/2010
(8) Cela dit, en la matière, la manipulation médiatique est
remarquable. Ces derniers jours, on a vu/lu/entendu un peu partout que
des sommes énormes étaient engagées contre l'Euro (pariant l'Euro à la
baisse) … soit huit milliards de Dollars US. En fait de « sommes énormes
», c'est une goutte d'eau dans l'océan du marché mondial des changes
qui chaque jour se monte à plusieurs centaines de milliards USD. Source :
Financial
Times, 08/02/2010
(9) Dans le même esprit hautement constructif pour les pays où
elle exerce que celui qui l'a conduit aux Etats-Unis en 2006/2007 à
jouer à la baisse pour son propre compte les produits financiers basés
sur l'immobilier qu'elle vendait à ses clients.
(10) Sources :
Spiegel,
08/02/2010 ;
Le
Temps|1, 13/02/2010 ;
Reuters,
09/02/2010
(11) Pendant la préparation de l'entrée de l'Italie dans l'Euro,
il était directeur général du Trésor italien. Sources :
Banque
d'Italie ;
Wikipedia ;
Goldman
Sachs.
(12) Très activement soutenu par les milieux financiers londoniens
et américains comme nous nous en étions déjà fait l'écho, il y a
quelques mois, dans notre bulletin… et bien entendu par Silvio
Berlusconi. Source :
Sharenet/Reuters,
10/02/2010
(13) Son concurrent le plus sérieux est
Axel
Weber, actuel patron de la Bundesbank.
(14) Quoiqu'il serait étonnant que le patron pour l'Europe de la
banque en charge d'un prêt destiné à masquer une partie du déficit
public d'un pays, et lui-même ancien patron du Trésor d'un pays voisin,
ne soit pas au courant de l'opération.
(15) Et, au vu de ses responsabilités passées, on ne peut
qu'apprécier son sens de l'humour lorsqu'il appelle à un renforcement de
la gestion économique de la zone Euro. Source :
Les
Echos, 13/02/2010
(16) Qui se contente pour l'instant de recopier les articles
anglo-saxons faisant jouer au cas grec le rôle du « tombeur des marchés
mondiaux », et qui répète à longueur d'article que l'Euro tombe … alors
qu'il est à un niveau que cette même presse estimait impossible à
atteindre il y a seulement quatre ans.
(17) Source :
Reuters,
12/02/2010
(18) Il appartient à ces générations d'Américains qui ont
construit l' « empire US » d'après-guerre, qui savent sa fragilité et
qui connaissent parfaitement son mode d'emploi, à la différence des
Summers, Geithner et autres Rubin. Notre équipe fait rarement de
compliments à Barack Obama, mais s'il continue à écouter des gens comme
Paul Volker, il est indéniablement dans la bonne direction.
(19) Notre équipe sait, pour en avoir connu, qu'il y eut une
époque, il y a une trentaine d'années, où les banquiers d'affaires
savaient intervenir en ayant à l'esprit l'intérêt à long terme de leurs
clients. Cette époque est bien révolue et ils n'ont désormais en vue que
leur propre intérêt à court terme. Il faut donc en tirer toutes les
conséquences et leur interdire l'accès aux fonctions publiques-clés,
plutôt que de prétendre réformer leur comportement. S'il y avait des
enfants-banquiers d'affaires (comme il y a des enfants-soldats), on
pourrait espérer en sauver certains de leur addiction aux profits à
court terme ; mais pour les banquiers d'affaires adultes, c'est bien
trop tard.
(20) Source :
Times,
08/11/2009
(21) Du côté du secteur privé, demandez à Lehman Brothers, AIG, …
ils pourront confirmer que c'est un bon indice.