Le Monde 06 Gennaio 2011
“Israele torna a dare occupazione ai palestinesi”. Motivo: bloccare i negri clandestini che penetrano dal Negev. E trovano subito lavoro – quei lavori che gli israeliani non vogliono più fareAvant la seconde intifada, en effet, la main d’oeuvre palestinienne servait de variable d’ajustement pour l’économie israélienne, tout en alimentant la croissance du revenu par tête palestinien. Un changement de politique radical s’est ensuite esquissé avec notamment la fin définitive des permis de travail pour la bande de Gaza, sans que l’étroite bande de terre puisse pour autant développer une économie capable d’absorber une main d’oeuvre toujours croissante (la première intifada s’était déjà accompagnée d’une forte diminution du nombre de permis, voir le tableau ci-dessous). La construction de la “clôture” en Cisjordanie s’est ensuite accompagnée d’une restriction des permis pour les Palestiniens de Cisjordanie.
L’annonce de cet octroi de permis tranche avec la politique officielle israélienne qui repose désormais sur le cloisonnement des deux marchés du travail, israélien et palestinien, alors que dans le même temps Israël ferme sa frontière dans le Néguèv aux émigrés clandestins venant d’Afrique.
En 2008, environ 44 000 Palestiniens continuaient de travailler en Israël, dont un bon tiers illégalement, au lieu de 180 000 il y a moins de trente ans. La population active palestinienne, elle, n’a fait qu’augmenter.
Source > Le Monde