La charrue n'a plus la cote dans les campagnes françaises. La pratique du non-labour s'y étend, selon une étude publiée, jeudi 7 février, par le ministère de l'agriculture, qui révèle qu'un tiers (34 %) des grandes cultures semées en 2006 a été implanté sans retournement préalable du sol.
"Une mini-révolution, car longtemps le labour a été présenté comme incontournable", explique Catherine Chapelle-Barry, auteur de l'étude.
Il permettait de lutter contre les mauvaises herbes et d'aérer les sols. En 2001, date de la première prise en compte de cette tendance, le non-labour concernait 21 % des terres.
L'étude constate un développement de cette pratique sur l'ensemble des cultures, avec une conversion massive pour le blé tendre, où le non-labour est passé en cinq …