Lorsqu’elle communique sur la politique commerciale européenne, la Commission aime à mettre en avant ses intentions humanistes. Ainsi, si elle milite « en faveur de l’ouverture des échanges mondiaux », c’est bien évidemment « dans l’intérêt mutuel des pays riches et des pays pauvres ». La Commission « cherche ainsi à aider les pays en développement [1] », via une politique commerciale « qui a déjà sorti de la pauvreté des centaines de millions d’habitants de pays en développement et pourrait en faire de même pour quelques autres centaines de millions. [2] »