L'UE et la Russie s'accusent mutuellement de non-respect des droits de l'homme
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"Dans l'opinion publique [européenne], il y a une certaine inquiétude à la suite d'événements récents en Russie, en l'occurrence les meurtres de journalistes et de défenseurs des droits de l'homme", a déclaré José Manuel Barroso, président de la Commission européenne, lors d'une conférence de presse donnée, vendredi 6 février, à l'issue d'une rencontre avec Vladimir Poutine.

Il faisait notamment allusion au double meurtre le 19 janvier d'un avocat russe spécialiste des crimes commis en Tchétchénie, Stanislav Markelov, et d'une journaliste du bihebdomadaire Novaïa Gazeta, Anastassia Babourova.

"Nous ne sommes pas satisfaits de la manière dont est traité le problème des minorités russophones dans les pays baltes. Nous savons qu'il y a des violations des droits des immigrés dans les pays d'Europe. Nous connaissons l'état des systèmes carcéraux de certains pays européens", a alors répondu M. Poutine.

Par ailleurs, l'ancien président a demandé que les observateurs de l'Union européenne déployés en Ukraine pour surveiller le transit du gaz russe vers l'Europe restent "au moins" jusqu'à la fin du premier trimestre 2009. Suite à la guerre du gaz entre l'Ukraine et la Russie qui avait eu pour conséquence un blocage des livraisons de gaz russe en Europe pendant quinze jours, un système de surveillance avait été mis en place sur le territoire ukrainien, condition sine qua non imposée par Moscou pour une reprise des livraisons.

Source >  Le Monde | 06 Feb

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